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Créer son emploi est souvent une bien meilleure option qu’en trouver un. Aujourd’hui dans cette interview j’accueille Hugo Caffarel pour parler de ce changement de vie : de salarié à créateur d’entreprise.
Merci Hugo pour tes réponses et bonne lecture à tous !
Hugo Caffarel
Il y a 3 semaines, j’ai fait mon « coming-out entrepreneurial » en annonçant à mes bigboss, les 2 fondateurs de la marque
Michel et Augustin, que je décidais de quitter la tribu après 3 ans de bons et loyaux services, pour me consacrer au développement d’un anti-supermarché qui séduira les consommateurs urbains et connectés.
Mais POURQUOI avoir quitté un job stimulant dans une PME aussi dynamique et prometteuse ?
1/ Parce qu’un coming-out entrepreneurial, c’est extrêmement libérateur !
Avoir la volonté d’entreprendre est une chose que partagent 50% des jeunes entre 20 et 30 ans.
Mais l’assumer ouvertement aux yeux de son entourage professionnel et personnel est bien plus engageant.
Imaginez-vous dans le bureau de votre big boss, lui annonçant votre ferme intention de quitter votre job pour créer votre boite. Ca fait un bien fou. Mais serait-il crédible d’y retourner le lendemain pour dire « en fait non, j’ai changé d’avis » ?
Il n’y a rien de plus engageant dans une vie que d’assumer ses choix pour aller de l’avant. Et rien de plus frustrant que de les garder enfouis en se promettant de le faire « un jour ».
Décider de quitter son job pour créer sa boite, c’est une vraie rampe de lancement vers l’autoroute de l’accomplissement de soi : le Top 1 de la pyramide de Maslow.
2/ Parce qu’il faut fuir sa zone de confort tant qu’il en est encore temps !
36 mois de salaire consécutifs m’ont suffit pour me surprendre à penser que « finalement c’est sympa d’avoir un job régulier et un salaire, ça permet de partir en week-end, de voyager 5 semaines par an, d’avoir un appart plus grand, et de rendre fiers mes parents ».
Mais en me projetant 3 ans en arrière, je me suis souvenu que je réussissais à voyager à l’autre bout du monde et à donner vie à des projets bien trop ambitieux pour moi en soulevant des montagnes de créativité et d’audace. La prise de risque me procurait de la fierté.
La vie est suffisamment longue pour avoir le temps de se la couler douce lorsqu’on n’aura plus l’énergie de changer le monde. Mais elle est suffisamment courte pour se motiver à être acteur de sa vie sans attendre que les années filent et de le regretter.
3/ Parce que je ne me suis jamais retrouvé dans le concept de salariat
C’est sans doute le syndrome commun aux Générations Y et Z (= 40% de la population active) : nous avons besoin d’apprendre vite, de donner du sens à nos actions, d’être autonome, et d’avoir un avis sur des décisions stratégiques. Les uns y voient du culot et de l’arrogance, les autres y voient de l’audace et de l’ambition.
Comme l’a dit Emmanuelle DUEZ au
Positive Economy Forum, notre génération a subi « l’héritage d’une génération de quadras qui a entretenu avec le travail un rapport sacrificiel ». par sa fidélité et sa dépendance à l’entreprise traditionnelle.
Le turnover que connaissent les PME sur des postes de jeunes diplômés démontrent que nous avons su renverser la tendance. Nombreux sont ceux qui ne recherchent ni une stabilité rassurante ni la sécurité matérielle et financière qu’offre ce schéma traditionnel.
Je terminerai sur un dessin de l’excellente BD « Entrepreneurz » .
L’auteur a eu la sagesse de préciser qu’Il est tout aussi grave d’être salarié quand on est fait pour être entrepreneur, que d’être entrepreneur lorsque l’on est fait pour être salarié »
Et vous, vous vous êtes déjà demandé pour quoi vous étiez fait ?
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