Nous avons beaucoup parlé de l’entrepreneuriat pur et du web entrepreneuriat lors des derniers articles. Aujourd’hui, je souhaiterais revenir sur le Social Business, comme j’ai pu le traiter lors de mes articles Entreprendre éthique au 21ème siècle, Le social au service du business et Conférence General Community Meeting par Danone Communities, conférence lors de laquelle j’ai pu assister au discours de Muhammad Yunus, créateur du micro crédit.
Beaucoup de blogs parlent de développement personnel et d’entrepreneuriat, deux notions que je ne peux dissocier pour ma part. Souvent les personnes ayant la fibre d’entrepreneurs trouve leur épanouissement et donc leur développement personnel dans leur création d’entreprise. Vous pouvez lire ces quelques interviews d’entrepreneurs qui illustre très bien cet état d’esprit :
- Sébastien Chatelier entrepreneur fondateur d’Animagora
- Alain Mevellec entrepreneur fondateur de MyFacture
- Aurélien Amacker web-entrepreneur épanoui
Je suis convaincu qu’entreprendre un business social serait encore plus épanuissant d’un point de vue développement personnel et ce pour plusieurs raisons :
- Challenges et accomplissement de soi par l’entrepreneuriat (création d’entreprise)
- Rendre service à une population dans le besoin et donc avoir le sentiment d’être utile à la société
- Obtenir la reconnaissance et l’estime des autres pour un travail honorable
- Enrichissement humain plus fort car souvent dans des pays étrangers, à la culture différente, et qui implique de forts contacts avec la population concernée
La vidéo que je vous propose ci-dessus vous montre un exemple de social business par le plus connu des entrepreneurs dans ce domaine. Celle-ci montre que ce nouveau type d’entrepreneuriat engendre de nombreux challenges à relever :
- Créer un nouveau modèle d’entreprise prenant en compte les enjeux sociaux et de développement
- Créer un marché financier dédié à ce nouvel entrepreneuriat
Voici également quelques citations du Professeur Yunus vu sur Wikipedia :
Entreprendre, ce n’est somme toute rien d’autre qu’utiliser son courage et son désespoir pour faire bouger les choses.
Le crédit solidaire accordé à ceux qui n’ont jamais pu emprunter révèle l’immense potentiel inexploité que tout être humain porte en lui. Il rend créatif, non pas en contraignant à l’adoption de nouvelles méthodes ou de nouvelles croyances, mais en donnant la possibilité de réaliser ses propres rêves.
Ce sont pour ces raisons que je pense que le social business est un moyen plus puissant que l’entrepreneuriat “classique” d’épanouissement personnel, malgré le fait d’obtenir moins d’argent (car la rentabilité est plus faible que l’entrepreneuriat classique).
Seriez-vous prêt pour entreprendre social ?