Chaque organisme adapte sa stratégie de communication avec l’image qu’elle souhaite véhiculer. Mais elle communique aussi pour échanger avec son environnement (clients, fournisseurs, partenaires, administrations publiques, …). C’est pourquoi une myriade de plans de communication émergent. Les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) évoluent, les solutions de communication telles que les supports mobiles aussi. Xavier Bonnel, de H2H.Mobility, a vu plus loin que ces échanges professionnels avec l’utilisation de ces supports mobiles. En effet, après le B2B, le B2C et le C2C, pourquoi pas le H2H ?
Vous allez commencer le récit de votre aventure entrepreneuriale. Si vous deviez le publier, quel serait le titre de l’ouvrage ?
Le titre pourrait être : « Concevoir de nouveaux modes de communication et d’échange à travers les supports mobiles »
Pourquoi Entreprendre cette aventure ? (quelle est votre intention qui vous a poussé à entreprendre, et quel est l’objectif de votre quête)
L’idée de départ, qui a germé en 2003, était d’utiliser les nouvelles technologies mobiles afin d’aider les personnes potentiellement fragiles (enfants, personnes âgées, personnes neuro-déficientes,…) à alerter et à communiquer dans un contexte anxiogène et/ou à risque. Prévenir des enlèvements d’enfants, aider les personnes perdant la mémoire à retrouver leur chemin si elles sont perdues, aider les personnes subissant des violences répétées en leur permettant d’alerter,… sont autant de préoccupations qui m’ont amené à vouloir bâtir ce projet. Mais les technologies de l’époque n’étaient pas suffisamment avancées pour mettre en place à moindre coût une solution adéquate destinée au grand public. Aussi j’ai préféré patienter, tout en continuant à réfléchir à ce projet. Ma réflexion m’a amené vers un concept plus large, celui de définir une plateforme collaborative offrant de nouveaux moyens d’échanges et de communication entre les personnes.
Le concept ‘H2H mobility – Human to Human’ était né’. L’objectif premier étant d’offrir ce service d’aide à la personne, j’ai donc travaillé dans un premier temps sur la mise en place d’une application mobile permettant d’offrir ce type de « service à la personne », avec la volonté d’offrir une version non payante, en essayant au maximum de réduire les coûts de développement.
Une aventure n’est pas sans péripéties et rebondissements. Quels ont été les difficultés ou problèmes auxquels vous avez fait face ?
La principale difficulté a été de réfléchir à une architecture permettant de mettre en place une solution viable techniquement, mais aussi de s’affranchir au maximum de contraintes extérieures. Et ce à moindre coût. Cela a donc demandé pas mal d’aller-retours, de tests, de discussions avec des spécialistes du secteur mobile afin de répondre à toutes ces contraintes. Puis de mettre en place un « proof of concept » afin de valider certaines faisabilités techniques, tout en essayant de réutiliser au maximum des solutions techniques déjà existantes afin de ne pas réinventer la roue.
Une autre difficulté a été de trouver les partenaires adéquates pour participer à cette aventure, et qui soient suffisamment fiables.
Quel a été votre état d’esprit dans ces moments de difficultés ?
La motivation et l’excitation ont toujours pris le dessus. Il est normal de rencontrer des difficultés lorsqu’on bâtit un projet et que l’on se lance dans l’aventure entrepreneuriale.
Quelles décisions avez-vous prises ? Comment avez-vous résolu ces problèmes ?
Pour valider certaines décisions, j’ai beaucoup échangé, notamment avec un camarade de promotion de MBA qui s’est lui aussi lancé dans l’aventure entrepreneuriale. Il m’a permis d’avoir une vision plus claire et surtout de me rassurer sur certains choix techniques et fonctionnels que j’avais faits.
Aussi je n’ai pas hésité à parler de mon idée et de mon projet, j’ai même présenté un mini cahier des charges auprès de prestataires qui ont eu un regard critique et constructif. Au risque de me faire prendre l’idée. Mais je pars du principe qu’il vaut mieux mettre sur le marché une solution viable avec le risque d’avoir de nouveaux concurrents plutôt que de ne jamais accoucher de son idée.
Et maintenant, êtes-vous accompli ? Qu’est-ce qui vous épanouit aujourd’hui dans votre aventure entrepreneuriale ?
Accompli et épanoui, oui certainement, car j’ai concrétisé une envie et un rêve, celui de proposer une solution pouvant contribuer à aider les gens en difficulté, et essayer de ne pas accepter la fatalité.
Ceci étant, je suis encore au début de l’aventure, n’ayant pas encore de visibilité sur l’accueil réservé à cette première application, et reste prudent sur les perspectives futures. Mon objectif serait de pouvoir développer ma plateforme pour offrir ensuite d’autres services en B2C mais pourquoi pas aussi en B2B.
Si vous n’aviez qu’un seul conseil à retenir de votre aventure entrepreneuriale, lequel serait-il ?
Foncez !!!