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Le choix d’entreprendre vient d’une motivation très forte qui peut être personnelle (envie de liberté, besoin de créer,…) et / ou globale (envie d’aider les autres, d’être utile,…). Ces motivations alimenteront directement les décisions et les actions de l’entrepreneur. Savoir relier une décision ou une action à une motivation est capital pour comprendre ses choix. Or, les choix réalisés par “ego” (motivations purement personnelles sans vision globale) sont mauvais pour entreprendre :
- ils ne fédèrent pas
- ils restreignent leur impact global
- ils peuvent “refroidir” les parties prenantes
Choisir des indicateurs “anti-ego”
Les motivations d’un entrepreneur ou d’une équipe entrepreneuriale sont souvent traduites en indicateurs permettant de “piloter” son projet. Des personnes motivées par un salaire élevé seront très attentives à l’indicateur “CA mensuel”, des entrepreneurs sociaux quant à eux pourront être plus stimulés par le nombre de bénéficiaires de leurs solutions par exemple.
Ces indicateurs guideront directement les choix et actions de l’équipe entrepreneuriale. Si vous souhaitez augmenter le “CA mensuel” alors vous pourrez décider de booster les ventes en étant plus agressif par exemple. Or, les indicateurs liés à l’ego, ceux ne concernant que l’équipe entrepreneuriale ou l’entrepreneur par exemple, ne vont pas fédérer vos parties prenantes (clients, fournisseurs,…) car ils ne seront pas impliqués. Sachant qu’une entreprise ne peut pas vivre seule, ces indicateurs “egocentrés” pourraient isoler l’entreprise à long terme et mettre sa survie en danger.
C’est la raison pour laquelle choisir des indicateurs plus “altruistes”, ouverts sur les autres permettent d’augmenter la durabilité des entreprises : elles seront plus soutenues et donc plus viables. Plus concrètement, une entreprise cherchant à améliorer le quotidien de ces clients avant de booster son chiffre d’affaires aura plus de soutien de la part de sa communauté.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut être qu’altruiste et mettre à la poubelle toute notion de rentabilité. En revanche, il est important de garder en tête que ces indicateurs liés au seul profit des entreprises doivent être complétés par des indicateurs “anti-ego” pour améliorer sa durabilité.
Choisir l’empathie et être à l’écoute
Pour se faire, vous pouvez par exemple créer des indicateurs comme :
- nombre de bénéficiaires satisfaits
- niveau de bien-être des employés
- taux de satisfaction des partenaires
- …
Une fois ces indicateurs mis en place, vous pourrez réaliser des études et sondages (comme je le fais par exemple sur Pourquoi-Entreprendre.fr). Pour cela il existe des outils simples et efficaces comme Survey Monkey qui offre la possibilité de réaliser des questionnaire des employés de son entreprise par exemple. Vous pourrez alors avoir des données quantitatives et dresser des tableaux de bord pour suivre l’impact positif de votre entreprise.
Travailler sur ces indicateurs “anti-ego” placera votre entreprise dans la dynamique de l’économie positive qu’encourage Jacques Attali. Une entreprise positive est une entreprise qui a un impact positif sur son écosystème et est donc plus durable.
Rendre son entreprise plus positive
En restant centré sur vous-même et sur vos motivations personnelles aura une influence sur votre manière de piloter votre entreprise : elle sera moins positive. Essayez donc d’avoir le réflexe de rendre votre manière d’entreprendre plus positive en pensant à l’impact positif de votre entreprise sur vous et les autres. Vous vous rendrez compte que votre motivation en sera d’autant plus importante et que vous serez beaucoup plus soutenu par vos parties prenantes.