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L’échec est un vrai sujet en France : tout le monde le connait de prêt ou de loin, mais personne n’ose en parler (sauf s’il s’agit des échecs des autres bien entendu). Afin de briser ce “tabou”, de plus en plus d’initiatives voient le jour autour des échecs et de l’entrepreneuriat : évènements, livres, blogs, …
Les entrepreneur(e)s étant des personnes “osant” par définition, elles connaissent forcément plus d’échecs que les personnes qui ne tentent rien par peur d’échouer. C’est pour cette raison que les personnes entreprenantes, les entrepreneur(e)s, sont plus résiliantes que les autres .
Après avoir publié un article “pilier” présentant ma méthode de gestion des échecs, j’aimerais partager avec vous aujourd’hui :
– ce que j’ai pu apprendre sur l’entrepreneur et les échecs à travers l’afterwork Dynamique Magazine du mois d’avril 2014
– ce que j’ai appris du livre “Ma petite entreprise a connu la crise” de Nicolas Doucerain (un exemplaire dédicacé est à gagner à la fin de cet article)
– la conférence sur l’esprit d’entreprendre et la résilience que je proposerai pour les conférences soft skills du 10 mai prochain sur Paris
Par ailleurs, notez qu’à la fin de cet article vous pouvez participer à un petit concours pour tenter de gagner un exemplaire dédicacé de “Ma petite entreprise a connu la crise”.
Conférence Rebondir après l’échec par Dynamique Entrepreneuriale
Cette conférence avait lieu à DojoCrea sur Paris le 10 avril 2014 avec 4 entrepreneurs conférenciers prestigieux :
- Anne-Laure CONSTANZA, fondatrice de Envie de fraises
- Maxime VALETTE, cofondateur de Vie de merde (VDM)
- Sébastien FOREST, fondateur d’ALLORESTO.FR
- Jacques BIROL, cofondateur de Keljob
J’ai trouvé le contenu super intéressant. D’ailleurs nous étions tous ravis, surtout les organisateurs, de voir que les conférenciers sont restés après leur prise de parole pour discuter avec les participants et de faire eux aussi du networking.
En parlant de networking, participer à cette conférence en tant que partenaire avec Pourquoi-Entreprendre.fr, c’était pour moi une formidable opportunité de “réseauter” en renouant des contacts avec des personnes que je connaissais déjà ou d’en rencontrer de nouvelles comme :
- Alexandre Bortolotti
- Olivier Monteux
- Julien et Olivier Nishimata de Dynamique Magazine
- Leticia Zancan
- Sean Luzi
Apéro dynamique @Dojocrea cc @alex_borto @jero974 pic.twitter.com/0PInt8GTbj
— Olivier Monteux (@omonteux) 10 Avril 2014
J’en profite pour vous annoncer que la prochaine conférence Dynamique Entrepreneuriale aura lieu le 13 mai sur le thème de «Comment gérer sa relation avec ses associés ? ».
Ce que j’ai retenu de cette conférence
Il y a une différence entre “grosses baffes” et “gros échecs” selon Jacques Birol. Les grosses baffes ont lieu dans les grandes entreprises quand on est salarié : ce n’est pas agréable, on a honte, mais au final ce n’est pas très grave. En revanche les gros échecs, qui ont lieu dans sa propre entreprise, peuvent vous mettre en danger (ne vous portez JAMAIS caution dans votre entreprise).
Pour réussir, il faut être obsédé jour et nuit par son projet. Si on le prend trop à la légère, on ne se donnera pas au maximum et finalement les résultats ne seront pas au top non plus. Il faut donc mettre les moyens (même financiers) car les idées seules ne valent rien.
Faites aussi attention à ne pas vous lancer trop tôt sur votre marché : quelqu’un pourrait vous piquer votre idée et mettre le paquet pour tenir dans le temps, jusqu’à ce que le marché soit prêt et que ça cartonne. En tout cas, soyez prêt à être patient et à être capable d’attendre avec peu de revenus jusqu’à ce que votre projet fonctionne.
L’échec n’est pas criticable, mais le non-apprentissage de ces échecs oui – Sébastien FOREST
Pour rebondir moralement, il est important de ne pas culpabiliser et de porter le fardeau de l’échec seul. Il faut également passer rapidement à autre chose, trouver son ressort pour rebondir vite, avant de sombrer dans les abîmes… Il faut également savoir lâcher prise et s’affranchir du regard des autres.
Lorsque vous faites face à l’échec, l’ego peut vous détruire. Faites donc attention à bien mettre l’ego de côté quand vous “échouez” pour le faire ressortir uniquement quand vous vous fixez un challenge. “L’ego est un mauvais maître mais un bon serviteur” comme dirait Stéphane Chollet de Surya World.
Quand ça va mal, et que vous anticipez une période difficile, n’hésitez pas à en parler autour de vous (clients, partenaires, …). Vous verrez qu’il y a plus de gens qui veulent vous aider avant que vous vous plantez plutôt qu’après – Jacques Birol
Le fait d’être en difficulté vous oblige à être plus créatif et mobiliser vos ressources internes (vos soft skills). Mais pour cela, mieux vaut vous constituer une “base arrière” de proches (amis, familles) sur qui vous pouvez compter et vous reposer pour faire le plein d’amour.
L’échec fait gagner en assurance et en humilité, ce qui nous rapproche de ce que l’on est vraiment.
Finalement, ce qui ressort beaucoup de cette conférence c’est l’énorme besoin de soft skills quand on est entrepreneur, car les échecs et les erreurs sont omniprésente. Les soft skills vous rendent plus résilients et vous permettent d’adoucir ces situations délicates.
Conférence sur l’esprit d’entreprendre : vision – motivation – résilience
Dans le cadre des conférences soft skills du 10 mai prochain, je proposerai une conférence sur l’Esprit d’Entreprendre. Cette soft skill repose sur trois piliers que l’on peut résumer par le schéma ci-dessous (vision, motivation, résilience):
La résilience est directement liée à la capacité à faire face à un échec et à rebondir. Vous comprenez donc le lien direct avec le sujet de cet article. Si vous êtes intéressé par cette conférence, je vous invite à visiter cette page descriptive sur creapreZent.
Un livre dédicacé “Ma petite entreprise a connu la crise” à gagner
Dans cet ouvrage, Nicolas Doucerain, jeune dirigeant de PME dans le domaine de la formation, raconte sa descente aux enfers pendant la crise économique : perte de gros contrats, chute du chiffre d’affaires, licenciements, dépôt de bilan… Comme on pourrait le dire, il a “connu la totale”.
J’ai trouve cet ouvrage très prenant et très instructif. On voit dans ce témoignage à quel point il est important d’avoir les épaules solides en situation de crise.
Afin de partager avec vous ce bel ouvrage, j’aimerais l’offrir à l’un d’entre vous (je rappelle qu’il est déjà dédicacé). Pour cela, je vous invite à twitter cet article en cliquant sur le bouton suivant :
Vous pouvez aussi copier-coller ce texte directement sur twitter “Je participe au #concours #PEechec pour gagner un livre #entrepreneur avec @jero974 http://bit.ly/RrS7Uz”
Un des participants (celles et ceux qui auront tweeté comme décrit ci-dessus) sera tiré au sort le 7 mai à minuit. Le livre sera envoyé par voie postale (France Métropolitaine) ou donné en main propre si la personne est présente à la conférence soft skills du 10 mai.
Bonne chance à vous pour ce concours et à bientôt !
10 réponses sur « Entrepreneur : comment être résilient et rebondir face aux échecs ? »
merci
Je pense que dès lors qu’on entreprend on passe par cette période d’échec. Je dis cela car je l’ai vécu et j’en ai déjà parler sur un article publié sur le blog de Rémy Bigot.
http://www.montersonbusiness.com/entreprise/entrepreneur-doute-reussite-echec/
Je participe au concours et j’espère d’ici le 10 mai, je puisse venir assister à cette conférence.
Bonne journée et à très bientôt
Cédric
Merci pour ta participation ! Je vais lire ton article qui a l’air bien intéressant.
En tout cas c’est courageux de ta part de témoigner avec autant d’ouverture sur Internet sur un sujet aussi sensible.
Je n’ai rien à cacher, je veux juste persévérer !
Voici une vidéo très intéressante à propos de l’échec :
http://www.ted.com/talks/elizabeth_gilbert_success_failure_and_the_drive_to_keep_creating
Aimer ce que l’on fait plus fort que détester échouer, dépasser l’ego et continuer d’avancer. Voici le secret de la résilience entrepreneuriale.
“Pour réussir, il faut être obsédé jour et nuit par son projet.”
C’est exactement ça. Et pour ce faire, il faut aimer ce que l’on fait ou plutôt en être passionné. Sinon, il doit être difficile d’atteindre l’excellence dans son domaine.
Et l’égo est très clairement un problème en cas d’échec, c’est certain. Il faut apprendre à se contrôler et à rebondir.