C’est une grande fierté d’avoir interviewé cet entrepreneur qui m’a beaucoup inspiré dans mon envie de bloguer et d’entreprendre. Vous pouvez écouter et regarder l’interview grâce à la vidéo ci-dessous.
Par ailleurs, j’ai effectué une analyse de ses activités et de son style entrepreneurial dans cet article : “Des livres pour changer de vie, pourquoi ça marche“.
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Merci beaucoup Olivier d’avoir accepté de répondre à mes questions, et bonne lecture et écoute à tous.
Vous pouvez télécharger l’interview en format audio : interviewOlivierRoland sur Pourquoi entreprendre.
Pourquoi entreprendre : Bonjour Olivier, pour commencer est-ce que tu pourrais te présenter aux lecteurs s’il te plait ?
Olivier Roland : Je suis Olivier. Je suis entrepreneur depuis déjà un moment puisque j’ai créé ma société à 19 ans. Aujourd’hui j’en ai 29, cela fait donc maintenant 10 ans que ma première entreprise a été créée. Je suis plus connu sur Internet pour mon blog Des Livres pour changer de vie et peut être aussi pour mon deuxième blog que je viens de lancer : Blogueur Pro.
Pourquoi entreprendre : Si j’ai bien compris tu es passé de blogueur amateur à blogueur professionnel grâce à ton blog Des livres pour changer de vie. Est-ce que c’est bien ça ?
Olivier Roland : Oui, Des livres pour changer de vie m’a servi de plateforme pour vendre mon premier produit qui est une formation à destination des personnes qui souhaitent créer leur entreprise. Elle s’appelle Agir et Réussir, qui, grâce à mon blog, m’a permis de devenir blogueur professionnel.
Pourquoi entreprendre : Tu as également lancé le kit de démarrage de l’entrepreneur si je ne me trompe pas ?
Olivier Roland : Exactement, car j’ai un nombre limité de personnes que je peux accepter sur Agir et Réussir. Comme il y avait des personnes qui voulaient accéder à une formation sur l’entrepreneuriat, à coté j’ai créé le kit de démarrage de l’entrepreneur qui est une sorte de résumé d’Agir et Réussir, un condensé sous forme de 4 vidéos que je vends aussi effectivement.
Pourquoi entreprendre : Est ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur ton expérience de la vente de ces produits ? Comment as-tu procédé pour les créer et surtout pour les vendre ?
Olivier Roland : Il faut savoir que mon blog Des livres pour changer de vie parle comme son nom l’indique de livres qui changent la vie. Se sont des livres exceptionnels qui parlent généralement de business. Il n’y a pas que ça, mais se sont généralement les livres que je chronique sur ce blog. J’écris également des articles sur l’entrepreneuriat et sur comment on arrive à la semaine de 4 heures. Je suppose que tu connais le livre de Tim Ferris sur la semaine de 4 heures ?
Pourquoi entreprendre : Oui tout à fait je l’ai découvert notamment grâce à ton blog.
Olivier Roland : Ce blog est lu par beaucoup de personnes qui sont attirées par le fait de créer leur entreprise, de devenir indépendant et de vivre sans patron. Un an après la création du blog, c’était vers novembre 2009, j’ai posté un sondage en demandant à mes lecteurs comment je pourrais les aider d’avantage, et surtout quel est leur plus gros problème actuellement ? Quelle est leur plus grosse frustration ? Et il y a eu beaucoup de lecteurs qui ont répondu que « j’ai envie de créer ma boîte, mais tous les jours je procrastine ». C’est à dire que je remets tous les jours au lendemain mon projet. Et quand j’ai vu ça, je me suis dit : « C’est fou, moi qui ai créé ma société à 19 ans, qui ai 10 d’expérience dans l’entrepreneuriat et qui ai lu plein de livres sur le business, qui ai su comment lutter contre la procrastination et comment être productif, je peux vraiment aider ces gens là à créer leur entreprise. » C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer Agir et Réussir. En fait ce sont mes lecteurs qui m’ont dit « voilà ce qu’on veut », tout simplement.
J’ai fait le premier lancement d’Agir et Réussir en décembre, c’était un lancement uniquement sur une liste créée à partir du blog pour tester un peu le concept. La liste était composée de seulement 300 personnes et j’ai fait une cinquantaine de ventes. Il y a donc à peu près 50 membres qui sont entrés dans Agir et Réussir, ce qui générait environs 3000 euros de chiffre d’affaires. Et c’est comme ça qu’après un petit peu plus d’un an après le lancement du blog que je suis devenu blogueur professionnel.
Pourquoi entreprendre : Arrives-tu à vivre de tes blogs maintenant ?
Olivier Roland : Oui tout à fait. J’ai encore ma première entreprise. mais très honnêtement elle m’embête un peu. Comme je l’ai déjà beaucoup expliqué dans mes blogs, cette entreprise qui a été un rêve pour moi, m’a apporté beaucoup de choses. Mais comme j’ai fait l’erreur que font beaucoup d’entrepreneurs, elle est devenu une sorte de prison pour moi. C’est à dire que je travaillais énormément, il n’était pas rare que je travaillais 70 heures par semaine voir plus. Au début j’étais très motivé donc ce n’était pas un problème, mais au bout d’un certains nombre d’années tu commences à ressentir la différence d’équilibre entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle. Et je ne voyais plus trop l’intérêt pour moi de continuer à développer cette entreprise car j’avais l’impression d’en avoir fait le tour. Et puis je me sentais un peu emprisonné.
Quand j’ai découvert la semaine de 4 heures de Tim Ferris, je me suis dit : « C’est exactement cela que je veux faire, lancer un business sur Internet en automatisant au maximum pour pouvoir gagner décemment ma vie tout en travaillant un minimum ». Quand je dis travailler c’est vraiment faire les choses que l’on n’a pas envie de faire tous les jours. Donc aujourd’hui mon objectif c’est de travailler 2h par jour maximum tout en voyageant partout dans le monde, et je me suis donné comme objectif d’y arriver pour juillet 2011. Aujourd’hui je suis plutôt bien parti. Je vais donc céder cette première entreprise d’ici la fin de l’année, en tout cas c’est mon objectif actuellement de manière à ce que je puisse me concentrer pleinement sur ma deuxième société qui est exclusivement on-line.
Pourquoi entreprendre : Je suis ravis que tu parles de la semaine de 4h car je voulais aborder le sujet, qui est ton projet de vie et ton projet d’entrepreneur également. Est-ce que tu pourrais nous expliquer ce qu’est la semaine de 4h pour toi, et ce que tu aimerais en faire ?
Olivier Roland : Pour moi la semaine de 4h, la clé c’est de dissocier :
1. le temps que l’on passe et l’argent que l’on gagne
2. le fait de ne plus être contraint à une seule zone géographique
Comment y arrive-t-on ? Grâce notamment à Internet car on peut vivre partout où il y a une connexion Internet, ce qui veut dire aujourd’hui à peu près partout dans le monde. Mais ensuite on peut avoir des business sur Internet qui demandent énormément de temps. Cela peut être comme un business off-line, en particulier si on fait des erreurs que font la plupart des entrepreneurs et que j’ai faites pendant des années. Si on a une approche trop technicienne de son entreprise, que l’on part de ses compétences et que l’on voit sa boîte comme un job plutôt que comme un business, on peut passer énormément de temps à travailler dessus. Cela peut être bien si l’on est dans des endroits sympa, mais ce n’est pas mon objectif. Ce que je veux c’est vraiment, comme je l’ai dit tout à l’heure, limiter à deux heures par jour et 5 jours par semaine le temps de travail que je fais. Quand je dis travail, c’est vraiment faire les choses qui ne me plaisent pas, que je suis obligé de faire sinon mes entreprises ne tourneraient pas. Cela ne m’empêchera pas de faire des choses que certains considéreraient comme du travail mais que moi je ne considérerai pas comme tel, et qui sont des passions comme écrire un article pour mon blog, lire des ouvrages, etc.
Donc aujourd’hui j’ai accompli une très bonne partie de cet objectif puisqu’au niveau de mes revenus sur Internet je suis environs à 10 000 euros de chiffre d’affaires par mois. En terme de revenu il n’y a rien à dire. En revanche ce n’est pas encore automatisé, c’est à dire que ça me demande encore pas mal de temps. Cela fait parti de mes objectifs prioritaires de tout automatiser au maximum. Il faut donc passer par :
- de l’outsourcing en embauchant des employés
- automatiser certains process
- utiliser au maximum l’ordinateur quand c’est possible
- travailler à ce que les processus de vente soient efficaces et automatisés
C’est ce que je veux faire dans les 6 prochains mois. Objectif : que je sois libéré de tout cela pour juillet 2011 et je pense que je suis bien parti.
Pourquoi entreprendre : Visiblement tu as préparé une stratégie pour automatiser ton business. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus ? Quelle est ta vision de l’automatisation d’un business on-line ?
Olivier Roland : Il faut comprendre ce qui est intéressant dans le fait de vendre on-line. Cela peut être des produits physiques qui sont envoyés aux clients, ou des produits dématérialisés. Moi, je me focalise vraiment sur les produits dématérialisés car l’automatisation est plus facile. Pour comprendre, il faut prendre un exemple tout simple : si on compare un livre physique et un livre numérique, on peut remarquer qu’il y a une grande disparité de rentabilité entre ces deux objets qui ont potentiellement le même contenu. Une grande disparité dans la rentabilité et dans la facilité de distribution, et dans l’automatisation possible. Si je suis un éditeur et que je vends des livres, il faut que :
- je les fasse imprimer
- je les envoie à des réseaux de distribution qui vont prendre une marge dessus
- les stoker dans un entrepôt
- les gens les achètent dans un réseau de distribution, et s’il n’y a pas assez de ventes, les distributeurs vont faire des retours sur ces livres
Tout ça a un coût important. L’impression a un coût, le distributeur a un coût, le transport et le retour ont un coût. Et il faut faire gérer cela par des personnes. On peut automatiser notamment soit en embauchant des personnes que l’on forme afin de les rendre autonomes, soit par des sociétés externes. Mais avec un livre numérique, tout cela est automatisable beaucoup plus facilement avec une marge absolument énorme. Parce que si vous vendez un livre sur Internet, la personne arrive sur la page de vente du livre. Si c’est un livre qui l’intéresse, elle clique sur commander ou ajouter au panier, elle rentre elle même ses coordonnées bancaires. Une fois que la transaction est faite, la personne reçoit un e-mail avec le lien pour télécharger le livre. Vous n’avez aucun coût d’impression, aucun coût de distribution, aucun coût de stockage, aucun coût de transport et vous n’êtes intervenu à aucun moment dans le processus. C’était uniquement le client et l’ordinateur qui ont interagi, ce qui fait que vous pouvez gagner de l’argent. Voilà comment je vois les business on-line sur Internet. Donc aujourd’hui je ne vends pas d’e-books. Mes principaux produits sont Agir et Réussir et le kit de démarrage de l’entrepreneur qui sont des contenus sur le web dématérialisés, sans support physique. Ce ne sont pas des livres, mais essentiellement des supports audio ou vidéo. En fait c’est une formation sur Internet.
Pourquoi entreprendre : Est-ce que tu rencontres de la concurrence sur ton secteur d’activité par rapport à tes produits ?
Olivier Roland : A ma connaissance il n’y personne d’autre qui fait de la formation sur le fait de créer son entreprise, sur comment arrêter de remettre au lendemain son projet et comment réussir à dépasser la procrastination, sur comment mener chaque étape amenant à la création d’entreprise. Il n’y a pas à ma connaissance sur Internet en France d’autres formations qui proposent cela. Par contre il y a évidemment beaucoup de formations sur l’entrepreneuriat dans le monde physique. On peut avoir beaucoup de formations gratuites financées par le pôle emploi que l’on peut avoir soit à l’agence de commerce et d’industrie soit à la chambre des métiers. Mais Agir et Réussir et le kit de démarrage c’est différent. Ce n’est pas le même positionnement. J’ai fait beaucoup de ces formations quand j’ai créé ma boite, et je sais qu’elles s’adressent aux personnes déjà motivées et qui ont déjà un projet, alors que pour Agir et Réussir, je prend juste les personnes qui ont envie de créer leur entreprise, qui n’ont pas forcément l’idée et qui malgré leur envie n’arrive pas à se lancer dans leur projet. Je n’ai pas de concurrence à ma connaissance sur Internet.
Pourquoi entreprendre : La cible de tes produits sont donc les gens qui ont l’idée et l’envie de créer leur entreprise mais pas spécialement le projet de création …
Olivier Roland : Oui, c’est comme tu le dis les personnes qui ont l’envie mais n’arrivent pas à concrétiser leur projet. Mais j’ai aussi, ce ne sont pas la majorité des clients d’Agir et Réussir, qui ont déjà leur entreprise mais qui souhaitent compléter leurs connaissances. D’autres avaient déjà un projet solide et voulaient un programme qui les mette sur les rails pour que ça avance plus vite. Il y a vraiment de tous les profils dans les membres d’Agir et Réussir, mais l’essentiel c’est effectivement ça. J’ai créé Agir et Réussir pour m’adresser à toutes les personnes qui souhaitent créer leur entreprise et qui ont soit l’idée mais ne savent pas comment concrétiser, soit pas d’idée du tout.
Pourquoi entreprendre : Par rapport à ton expérience de création de ta propre entreprise, et par rapport à tes relations avec d’autres entrepreneurs, je suppose que tu as eu connaissance de certains échecs de créations d’entreprise. Quels sont les échecs qui t’ont le plus marqué et qu’est ce que tu peux en retenir ?
Olivier Roland : Dans les entrepreneurs que je connais, je ne connais pas beaucoup qui ont échoué en fait. C’est évident que les échecs existent. D’ailleurs il y a à peu près 34% des entreprises d’après l’INSEE qui mettent la clé sous la porte au bout de 3 ans, et presque 50% au bout de 5 ans, ce qui n’est quand même pas rien. Quasiment une entreprise sur deux met la clé sous la porte au bout de 5 ans d’existence. Le problème est réel. Je ne retrouve pas vraiment de cas d’entrepreneurs qui ont échoué car peut être que c’est par ce qu’ils l’ont créé depuis un moment et qu’ils ont dépassé ce seuil fatidique (rires). Néanmoins cela fait dix ans que je fais parti d’un jury d’entreprises et j’ai eu quelques retours par rapport à certains projets. Je crois que le pire que j’ai vu (je ne veux pas faire peur à ceux qui veulent créer leur entreprise) c’était quelqu’un qui avait une famille et qui c’est retrouvé avec des dettes parce qu’il avait mal goupillé son projet. Il avait du compter sur l’assistance publique pendant un moment, le temps de retrouver un emploi parce que sa boîte avait coulé. Clairement ce genre de mésaventure peut arriver. Créer son entreprise c’est un risque. Ce n’est pas quelque chose que l’on fait du jour au lendemain sans avoir bien réfléchi aux tenants et aboutissants. C’est également une aventure très excitante et qui permet d’apprendre énormément de choses mais il y a un risque d’échec comme pour toute entreprise un peu ambitieuse. Tous les projets qui ont de l’intérêt en général ce n’est pas du 100% sûr. On peut se planter. Ce qui est important, parce que beaucoup de personnes ont peur de ça et c’est un vrai frein pour elles pour passer à l’action, c’est de réfléchir un petit peu à qu’est ce qui peut arriver de pire. D’ailleurs Tim Ferris en parle dans son livre. Il dit qu’il faut définir sa peur. Parce qu’à partir du moment où on la définit on la comprend mieux, et on peut faire un choix un peu plus rationnel plutôt que de se laisser guider par elle. Prenez simplement une feuille de papier et dites vous : « si je crée ma boîte et qu’elle se plante, qu’est ce qui peut m’arriver de pire? » Puis vous prenez une demie heure, une heure pour écrire cela. Vous allez alors vous rendre compte que ce qui peut vous arriver de pire ce n’est pas si grave. Alors, cela ne veut pas dire que ce sera marrant, mais ça ne va pas vous tuer, ça ne va pas vous empêcher de redresser la barre, et puis de réessayer plus tard de recréer une autre entreprise. Souvent les entrepreneurs qui ont vécu un échec dans leur création d’entreprise, ils ne réessayent pas tous, mais ceux qui réessayent ont une meilleure chance de réussite tout simplement parce qu’ils ont acquis plus d’expérience. Ça a été des leçons qui ont été apprises au prix fort, ce sont justement des leçons qui ont bien été encrées dans l’esprit du créateur et qui vont lui permettre d’éviter ça quand il refait une entreprise à côté.
A côté de cela, quand tu réussis à créer ta boîte c’est absolument énorme (à condition de bien le faire). Tu deviens indépendant. Tu n’as plus de patron qui décide de ce que tu fais ou pas. Tu as ton propre projet, ton bébé. Tu peux gagner beaucoup d’argent si ton projet marche bien. Si tu automatises bien ton entreprise tu peux y passer un temps minimum. Et puis c’est vraiment quelque chose de sympa (rires). C’est intéressant et exaltant de créer sa boîte.
Pourquoi entreprendre : En fait ton expérience de la création d’entreprise a été un épanouissement, un choix de style de vie. Donc l’entrepreneuriat est un choix de vie si j’ai bien compris.
Olivier Roland : Oui c’est un choix de vie. Alors ce n’est pas toujours tout rose comme je l’ai déjà expliqué. Moi au bout de 6 ou 7 ans j’avais vraiment l’impression d’être dans une prison dans ma société, mais j’ai quand même trouvé extraordinaire de pouvoir créer mon entreprise à 19 ans et de pouvoir squeezer tout le système éducatif et classique, et devenir mon propre patron et être indépendant super vite. Ça a été une super aventure. Aujourd’hui je m’éclate vraiment dans ma deuxième société qui m’apporte énormément, j’aide énormément de personnes, c’est vraiment super. Donc l’entrepreneuriat ce n’est pas Disney Land, la vie n’est pas toute belle, toute rose tout le temps. Il y a des moments un peu plus durs. Pour moi c’est un vrai choix de vie et je suis très très heureux de l’avoir choisi et de le vivre. Il est clair que je ne me vois pas être employé aujourd’hui. Si demain j’en ai marre de cette entreprise, ou que ma boîte coule, je sais très bien que je peux en créer une troisième derrière, sur un autre sujet qui va vraiment me motiver, et qu’il faudra juste que je trouve l’idée et que je me lance. C’est ça qui est génial avec l’entrepreneuriat, c’est que tu as un horizon infini de possibilités. Surtout lorsque tu commences à obtenir une certaine expérience et connaissance dans ce domaine et des erreurs que tu évites. Tout ce que j’ai fait comme erreurs dans ma première entreprise je ne les referai pas dans ma deuxième. Notamment en faire une prison et bosser 70 heures par semaine, c’est clairement quelque chose que je ne fais pas dans mon deuxième business et que je ne ferai jamais. Je suis heureux d’avoir choisi cette voie, d’avoir entrepris si jeune et de pouvoir vivre à fond cela aujourd’hui. Je remercie aussi Tim Ferris qui m’a donné une autre vision de l’entrepreneuriat que j’applique quasiment aujourd’hui.
Pourquoi entreprendre : Tu as créé ton entreprise à 19 ans. Tu n’as donc pas suivi de cours dans une grande école de commerce pour apprendre à créer ton entreprise. Tu es donc un autodidacte. Est-ce exact ?
Olivier Roland : Oui, je suis un autodidacte.
Pourquoi entreprendre : Peux-tu nous expliquer ce qu’est l’autodidaxie et les points positifs d’apprendre par soi-même ?
Olivier Roland : Lorsque j’ai créé ma société, je n’ai fait absolument aucune école de commerce. J’aime bien dire que j’ai un bac moins 2 parce que j’ai quitté l’école après une première littéraire (rires). Donc vraiment aucune préparation pour le monde de l’entrepreneuriat. Cela n’a pas été sans mal. Un autodidacte a la volonté et la capacité d’apprendre par soi-même. C’est aussi simple que ça. C’est aussi une manière de vivre. C’est aussi un choix quelque part. C’est une passion. En fait pour moi être entrepreneur et être autodidacte ce sont vraiment des choses qui se complémentent. On peut être un autodidacte sans être entrepreneur et un entrepreneur sans être autodidacte, mais je trouve que les deux se mêlent très bien. Parce qu’en général ce qu’aiment les entrepreneurs c’est apprendre, et appliquer directement ce qu’ils apprennent dans leur entreprise et de pouvoir tester dans des conditions réelles ce qu’ils apprennent dans les livres ou des discutions avec les autres. Si cela peut s’appliquer dans leur entreprise et si cela peut apporter quelque chose. Quand on est autodidacte on a une facilité à lire des livres, à suivre des formations, à essayer de tirer des idées, des concepts et des discutions avec les autres, et ensuite de pouvoir les appliquer.
Pour moi le fait d’être autodidacte c’est surtout traduit dans ma vie par le fait que je lisais énormément de livres, que je me suis formé tout seul sur des tas de sujets, et sur le fait que je n’ai pas peur d’apprendre sur le terrain. En fait j’ai appris l’informatique tout seul. Il faut dire que quand j’étais plus jeune je n’étais pas très sociable, j’étais très timide. J’avais peur de parler aux filles, alors que dans une première L il y avait 28 filles et 4 garçons (rires), ce n’était pas génial pour moi. Pour moi l’ordinateur c’était un refuge pendant plusieurs années, parce qu’une machine est plus compréhensible qu’une fille, c’est une logique qu’on peut comprendre. Ça m’a donc permis d’apprendre tout seul à dépanner un ordinateur, à savoir s’en servir etc. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer ma première société. J’ai simplement remarqué que j’avais aidé des amis qui étaient bloqués par des problèmes qui leur paraissaient insurmontables et que j’arrivais à résoudre facilement. Je me suis dit pourquoi je ne gagnerais pas de l’argent en faisant cela ? J’ai décidé de faire du dépannage à domicile, principalement chez des particuliers. C’était le concept de passer une annonce dans le journal d’annonces. Le test c’est révélé être vraiment génial, un bon nombre de personnes ont répondu à mes petites annonces. Je me suis dit OK, j’arrête mes études et je lance mon entreprise. J’ai travaillé 1 an sur le projet et j’ai lancé mon entreprise. Je n’avais aucun diplôme tout court et aucun diplôme sur le business en particulier. Je n’avais absolument aucune expérience, je ne savais pas du tout comment gérer une société. Je n’avais aucune expérience de la vie, je ne comprenais rien à la manière dont le monde fonctionnait. Bref j’étais un jeune adolescent boutonneux, je n’avais rien pour moi, vraiment, à part ma passion et mon enthousiasme de créer ma boîte. Et le fait que j’ai réussi à faire cela montre que n’importe qui peut y arriver, en ayant une bonne idée, en étant motivé pour la mettre en pratique. C’est ça l’autodidaxie. C’est :
- la volonté d’apprendre par soi-même
- la volonté d’expérimenter, d’oser faire des tests comme cette annonce passée dans un journal
- d’avoir le courage de mettre en pratique ses idées et de les vivre
C’est pour cela que je pense que ça se mêle très bien avec l’entrepreneuriat. C’est vraiment le meilleur des deux mondes qui se conjugue pour former quelque chose de formidable. Mais on peut être entrepreneur sans être autodidacte.
Pourquoi entreprendre : As-tu vraiment appris tout tout seul ou as-tu fréquenté des mentors qui ont pu te conseiller ou te coacher ?
Olivier Roland : Quand je dis autodidacte ce n’est pas apprendre tout seul dans son coin. C’est aussi d’avoir la volonté de chercher les informations là où elles se trouvent. Ça peut être dans les livres ou effectivement en rencontrant des personnes, en suivant des cours du soir ou des séminaires et ateliers, etc. Lorsque j’ai travaillé sur mon projet pendant un an j’en ai profité pour suivre différentes formations. Il y en a beaucoup qui sont offertes sur la création d’entreprise ou sur la manière de gérer son entreprise. C’est pour cela que j’ai une bonne expérience de ces formations. J’ai fait en sorte qu’Agir et Réussir et que le kit de démarrage soient complémentaires par rapport à ces formations, et non pas un doublon. Ça m’a apporté les premiers éléments.
Au début je n’ai pas vraiment eu de mentors. J’ai eu un parrain qui m’a un peu suivi, qui m’a aidé. Mais on ne se voyait pas assez pour que je puisse appeler cela un mentor. J’ai eu plusieurs personnes qui m’ont aidé qui formaient ensemble un mentor collectif qui m’ont appris des choses. Or pendant longtemps je n’ai pas lu de livres de business malheureusement. Je ne sais pas pourquoi je ne lisais pas de livres de business. J’avais une sorte de mauvaise conception, je pensais que ça ne servait à rien. Et puis j’étais un petit peu fier de mon statut d’autodidacte, de dire « oui j’ai créé ma boîte sans le BAC, je n’ai pas besoin de quelqu’un ou d’un livre pour apprendre ». J’étais un peu fier de cela, ce qui a été une grande erreur de ma part.
J’ai suivi des cours du soir au CNAM, sur le marketing et sur différentes choses. Je tiens à dire quelque chose : franchement ces cours ne servent à rien ! C’est mon avis. Ça m’a fait vraiment plaisir d’y aller. C’est génial, ce sont des cours du soir à destination des salariés qui veulent compléter leur formation, qui veulent passer un diplôme tout en travaillant. C’est rempli de gens super motivés, qui plutôt qu’après une dure journée de travail iraient derrière la télé dans un canapé ou voir leurs amis, elles viennent assister à ces cours qui durent souvent jusqu’à 21h30 le soir, voir 22h, et qui bossent le weekend pour préparer leur examen. Ce sont vraiment des gens super courageux. Pour ma part, je n’ai pas trouvé que les cours étaient d’une « concrétude » (rires) qui permettait d’appliquer ça en entreprise. Les cours de marketing que j’avais eu, franchement, ça servait à rien ! Vraiment des trucs théoriques à n’en plus finir, qui ne sont vraiment pas très intéressants. C’étaient des cours académiques, par des personnes qui n’avaient jamais eu d’expérience d’entrepreneur de leur vie. Ça c’est vraiment un gros problème dans l’enseignement, le manque de personnes ayant une expérience concrète quand elles enseignent un sujet.
Le CNAM n’a pas été une bonne solution pour moi. Un moment j’ai commencé à regarder les livres de business, et là j’ai découvert que c’était une porte, un nouvel univers qui s’est ouvert à moi, en commençant par la semaine de 4 heures. Il été le premier que j’ai lu. Ça a vraiment ouvert les yeux, enlevé mes œillères. Je me suis rendu compte de tout le potentiel de ces livres.
Ce qui est génial avec ces livres, c’est que ça ne coûte rien, et tu as accès aux meilleurs cerveaux du monde, dans n’importe quelle catégorie et pour un coût dérisoire. Et tu as non seulement accès aux meilleurs cerveaux actuels, mais également à tous ceux qui sont morts depuis longtemps. Ça c’est quelque chose d’absolument génial. C’est une invention extraordinaire les livres. Il y a tellement de personnes qui ne le réalisent, qui après leurs études arrêtent complètement d’apprendre, alors qu’il y a des tas d’ouvrages extraordinaires qui peuvent changer leur vie, et qui coûtent 10, 20 euros voir moins que ça, et que des fois on peut emprunter gratuitement à la bibliothèque.
Pour répondre à ta question, je n’ai pas vraiment eu de mentors. J’ai eu quelques personnes qui m’ont aidé au départ. Les cours du soir ça n’a pas vraiment été. Ce sont généralement ceux que j’ai pu rencontrer dans les livres. Aujourd’hui je peux dire que j’ai un mentor et un ami en la personne du Marketeur Français qui m’a énormément aidé sur tout l’aspect marketing de mon entreprise. C’est vraiment quelque chose de récent. Ça fait un an qu’il m’aide sur mes projets.
Pourquoi entreprendre : C’est donc ta passion de la lecture et des livres de business qui t’ont poussé à créer ton blog des Livres pour changer de vie, et de transformer ce blog en deuxième business qui te permet de vivre ton rêve de la semaine de 4 heures.
Olivier Roland : Exactement.
Pourquoi entreprendre : Une dernière question. Est-ce que tu aurais des conseils à donner aux blogueurs amateurs qui rêveraient de devenir professionnel comme toi ?
Olivier Roland : Oui bien sûr. Ils peuvent aller voir le deuxième blog que j’ai lancé qui est blogueur-pro.com. Ils peuvent avoir accès à 7 vidéos et différents articles qui expliquent comment créer un blog à succès de A à Z et ensuite comment le monétiser, c’est complètement gratuit. Ils peuvent y aller, il y a vraiment plein d’infos.
Si je devais donner un conseil, déjà, c’est celui de s’accrocher. Parce qu’il y a énormément de blogueurs, et quand je dis cela c’est l’écrasante majorité, qui créent un blog en étant super motivés : « je vais faire un super blog, je vais devenir une référence dans la blogosphère française … ». Et au bout de 6 mois elles laissent tomber. Et ça c’est l’écrasante majorité des blogueurs. Et quand je dis 6 mois, des fois c’est 3 mois. Mon conseil c’est qu’au départ, créer un blog, l’entretenir, le faire connaître, le développer, c’est un boulot énorme, et au départ ça ne paye pas beaucoup. Tout simplement parce que le succès d’un blog c’est quelque chose d’exponentiel. C’est un peu comme quand vous faites n’importe quelle activité. Comme par exemple quand vous commencez un sport, de la danse, ou quand vous commencez à apprendre la salsa, ou n’importe quoi d’autre. Au début vous dépensez énormément d’énergie pour très peu de résultats. Et vous pouvez voir à côté des personnes qui ont deux ou trois ans d’expérience et qui font des trucs qui vous paraissent absolument incroyables alors qu’apparemment elle ne dépensent pas beaucoup d’énergie. Passer l’enthousiasme de la découverte de l’activité, il y a beaucoup de personnes qui laissent tomber à ce moment là parce qu’elles n’ont pas l’impression qu’elles reçoivent des récompenses à la hauteur des efforts qu’elles investissent. Et ça c’est une grande erreur, parce que passé l’excitation de la découverte, tu as toujours dans toutes les activités une traversée du désert. Et c’est normal parce que c’est là que tu apprends toutes les choses basiques, que tu dépenses beaucoup d’énergie pour rien parce que tu fais plein d’erreurs. Et dans le cas de ton blog aussi parce que tu n’as pas encore beaucoup de personnes qui le connaissent. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui font des liens vers tes articles, pas beaucoup qui vont les lire, pas beaucoup de personnes qui commentent… Alors cela peut être dur au départ mais faites moi confiance, si vous arrivez à passer cette traversée du désert, vous aller voir que franchir un certain seuil, tout va devenir plus facile, parce que c’est exponentiel. Plus votre blog est connu, plus votre blog est connu. C’est aussi simple que ça. Parce que plus il y a de personnes qui visitent votre blog, plus il y a de personnes qui en parlent. Et plus il y a de personnes qui en parlent, plus il y a de personnes qui visitent votre blog. Et ainsi de suite. Il y a vraiment un cercle vertueux qui s’enclenche à partir d’un certain seuil. Mais vous pouvez mettre aussi 10 mois ou 1 an, parfois plus avant de l’atteindre. Et tant que vous ne l’avez pas atteint, il ne faut pas vous laisser abattre. Ce que je recommande c’est d’écrire au minimum un article par semaine. Si vous pouvez en écrire plus, alors faites le. Après si vous écrivez trop d’articles cela peut décourager vos lecteurs. Si vous écrivez deux ou trois articles par semaine je pense que dans la majorité des cas vous allez avoir un trafic qui va augmenter de manière plus importante que si vous n’en écrivez qu’un par semaine. Au minimum un par semaine c’est déjà très bien. Et puis il faut aussi que vous fassiez du marketing. C’est à dire faire connaître votre blog en :
- faisant la promotion sur les média sociaux
- commentant chez les autres blogueurs en laissant des commentaires pertinents, c’est très important.
- Un conseil en or : chaque jour vous postez 3 commentaires pertinents sur les blogs d’autres blogueurs. Essayez d’être dans les premiers.
En gros, si vous avez fini votre journée et que vous n’avez pas posté vos trois commentaires, alors en fait votre journée n’est pas finie. C’est ça que vous devez vous dire. Systématiquement trois commentaires par jour. Si vous faites ça, vous allez commencer à être remarqué par les autres blogueurs. Ils vont venir commenter sur votre blog, et en plus cela va vous apporter du trafic, parce que les lecteurs de l’autre blog vont voir votre commentaire, et s’il est pertinent ils vont cliquer sur votre nom et venir sur votre blog. C’est comme ça que vous allez le démarrer
Donc voilà mes conseils : s’accrocher, créer un article par semaine et le promouvoir pour le faire connaître. Parce que si vous écrivez un article par semaine sans le faire connaître, il n’y aura personne qui viendra le voir.
Pourquoi entreprendre : … et par la suite le monétiser par de la publicité et la voie royale, par ses propres produits.
Olivier Roland : Alors la publicité, il faut le faire au moins pour savoir ce que c’est. Au moins installer Adsense sur son blog au bout de quelques mois pour voir un peu comment ça marche, mais il ne faut pas vous leurrer, vous n’allez rien gagner avec. Cela vous fera gagner 10, 20 ou 30 euros par mois. C’est bien, ça permet de payer l’hébergement, mais ce n’est pas ça qui vous permettra de passer pro. J’ai toute une vidéo là dessus que je recommande, c’est soit :
- promouvoir des produits d’affiliation
- vendre ses propres produits, c’est effectivement la voie royale comme tu l’as très bien dit.
Mais pour ça il faut d’abord avoir une audience importante, et surtout avoir une liste d’e-mails de ses lecteurs, ça c’est très important. Dès que vous commencez à avoir du trafic, il faut créer quelque chose qui intéresse les lecteurs que vous donnez gratuitement en échange de leur e-mail. C’est une des clés importantes de la monétisation de votre site.
Pourquoi entreprendre : Merci beaucoup pour toutes tes réponses et tous tes conseils, et bonne continuation à toi pour ton objectif de juillet 2011.
Olivier Roland : Merci Jérôme.
30 réponses sur « Interview d’Olivier Roland : entrepreneur et blogueur professionnel avec Des livres pour changer de vie »
Il est toujours important de connaître le point de vue d’une personne qui réussit. Olivier ROLLAND en fait partie et ses principes de base sont très juste!
D’ailleurs je suis le premier à commenter! 😉
Merci à vous deux pour cette interview. Les questions de Jérôme étaient très pertinentes.
J’adore le point de vue d’Olivier Roland sur les livres et l’énorme décalage qui existe entre le coût d’un livre et sa valeur potentielle. Si je reste sur mon modeste exemple, la lecture et l’assimiliation d’un livre (Presentation Zen en l’occurence) m’a permis de développer un business via mon blog.
Je n’arrive pas à trouver d’autres exemples de produits qui aient ce tel ratio coût/ valeur.
En effet, très réussie cette interview. Et très motivante aussi! Allez hop, au travail ! ^^
Très bonne interview complète! C’est claire que faut pas compter sur le long terme sur la pub…
J’ai bien aimé les conseils pratiques à la fin.
Comme publier des articles me demande une certaine inspiration, et du temps, je n’en fait qu’un par mois. Mais je me rends compte, et l’article le souligne, que c’est bien trop peu pour générer suffisamment de trafic.
Quant aux 3 commentaires par jour, j’en suis encore plus loin, mais ça me semble un précieux conseil.
Tiens, en voilà déjà un !
Article passionnant : vraiment motivant.
Les conseils sont vraiment dignes d’interêt.
😉
Moi qui suis novice cela m’a bien plu.
Merci beaucoup pour tous vos commentaires 🙂
Très sympa cet interview.
On sent qu’Olivier s’approche de plus en plus du modèle prôné par Ferriss. L’élève va-t-il dépasser le maître?
En tous ca, le point le plus important selon moi, c’est ce qu’a fait Olivier: il a su demander aux gens quels étaient leurs problèmes et comment il pouvait les aider. Pour le suivre depuis longtemps c’est véritablement ce qui a fait la différence. Il a su être proche de ses lecteurs.
Merci Jérôme, c’était un plaisir de me faire interviewer par toi 😉 .
Et merci à vous pour vos commentaires 😉
Karym, je suis très heureux qu’Agir et Réussir t’apporte de la valeur et te pousse à te dépasser ! 🙂
Merci Jérôme et Olivier pour cette interview. Il y a des questions pertinentes qui apportent des conseils précieux et qui nous permettent de gagner du temps et d’éviter des erreurs.
Suivre le parcours de ceux qui réussissent, c’est aussi très bon comme stimulant !
Très bonne interview.
J’avais a peu près cette idée en tête également. Félicitations, tu m’as devancé… 🙂
Je te conseillerais l’utilisation du plugin powerpress pour mettre à disposition (lecture/download) le fichier .mp3. C’est ce que fait aussi Olivier je crois.
Merci pour vos commentaires 🙂
@ Olivier : le plaisir est partagé
@ David : content d’avoir aidé à apporter des infos utiles
@ ProLire : merci pour le conseil. Je vais regarder rapidement (je cherchais justement quel était l’outil qu’utilisais Olivier pour ses interviews)
Excellente interview très instructive, mais un longue 🙂
Merci Pascal 🙂
C’est vrai que l’interview m’a pris énormément de temps, mais quand on a quelqu’un de ce gabarit, on n’a pas envie d’arrêter.
Pаг гаррогт à се qu’а dіт Olіvіег, jе сопfігmе quе се п’еsт раs іmроssіblе dе тоuт аuтоmатіsé аvес dеs ргоduітs рhуsіquеs. Jе роssèdе рlusіеuгs е-соmmегсе оu тоuт еsт аuтоmатіsé (епvоі dеs ргоduітs, асhатs сhеz lе fоuгпіssеuг…етс)
Après un essai plutôt malheureux dans le e-commerce, je ne peux qu’abonder dans votre sens. L’automatisation est absolument nécessaire sous peine de devenir un entrepreneur esclave
Bonjour,
Une interview très sympa sur l’entrepreneuriat. Merci à toi pour ce travail.
Créer un business sur Internet est la manière la plus simple de créer une entreprise. Et vous n’avez pas besoin d’être informaticien pour ça. J’en suis la preuve vivante ! 🙂
Pour réussir, il y a juste des trucs qu’il faut APPLIQUER. Sans AGIR, on ne peut pas aller très loin.
N’hésitez pas à démarrer vos idées business. Vous n’avez rien à y perdre.
merci pour cette interview concrète du fameux olivier roland ! Je cherchais ca sur le web depuis un moment !
Content de voir que l’interview plaise 🙂
Bonne continuation !
Je trouve Olivier Roland très inspirant dans son discours et son parcours. Je me suis d’ailleurs inscrit à sa newsletter. A bientôt,
http://leblogcoaching.blogspot.fr/