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Le sport est une excellente école de développement de soft skills essentielles pour entreprendre : vision, motivation et résilience, les trois piliers de ma méthode de coaching en esprit d’entreprendre. Mickael Merz est la parfaite illustration de ce vase communicant entre le sport de haut niveau et l’entrepreneuriat : d’ancien professionnel du handball, il dirige aujourd’hui une entreprise dans le domaine de l’immobilier.
Le groupe Sporting, spécialisé dans les métiers de l’immobilier, doit sa réussite à un concept innovant qui consiste à développer des résidences, à échelle humaine, comportant des installations artistiques et sportives.
Cette originalité, l’entreprise la doit à son fondateur, Claude Merz, ainsi qu’à son fils, Mikaël Merz, tous deux anciens sportifs de haut niveau.
Depuis 2007, ce dernier est devenu directeur général du groupe et a dû faire face à de nombreux challenges en tant qu’entrepreneur. Voici son interview.
Le Double challenge de Mickael Merz : réussir sa reconversion et se faire un prénom
En reprenant la direction du groupe en 2009 en relai de mon père, Claude Merz, j’ai été confronté à un double challenge : réussir ma reconversion suite à l’arrêt de ma carrière sportive et créer de nouveaux axes de développement afin d’accompagner l’évolution de l’entreprise qui est devenue un véritable groupe.
En effet, l’entreprise a été créée en 1995 avant de se développer autour de sept entités complémentaires : Sporting Promotion (promotion immobilière), Sporting Immobilier (gestion locative, agence immobilière), Sporting Form’ (salle de sport), Sporting Comm’ (agence de communication), La Pergola du Sporting (restaurant et hôtel) et Sporting Foncière.
Axée sur le développement de résidences de taille moyenne, notre offre a été plébiscitée par les propriétaires accédant et les investisseurs dans l’immobilier locatif. Cela nous a permis de mieux gérer la crise de l’immobilier et de nous adapter aux différentes évolutions du marché de l’immobilier (loi Scellier, loi Duflot, etc.)
De joueur de handball professionnel à dirigeant d’entreprise immobilière
En 2006, alors que j’étais joueur professionnel de handball, mon père me sollicita pour reprendre la direction du groupe et préparer sa retraite.
Durant 4 ans, je me suis préparé à endosser mes futures responsabilités de chef d’entreprise tout en continuant, autant que je le pouvais, ma carrière sportive. Cette période a été à la fois intense et source d’ambiguïté, n’étant ni dans le rythme d’un entrepreneur, ni d’un sportif.
À 28 ans, j’ai donc pris la décision de stopper ma carrière afin d’endosser ma nouvelle vie d’entrepreneur. Une décision qui a été à la fois difficile (j’avais l’âge où on joue son meilleur handball) et stimulante : je sentais qu’il était temps que je relève un nouveau défi.
Les difficultés et les défis de reprendre une entreprise déjà bien implantée
Contrairement à beaucoup de jeunes entrepreneurs qui apprennent leur métier au fur et à mesure de la croissance de leur activité, je suis arrivé à la tête d’une entreprise déjà bien implantée. Il fallait à la fois gagner suffisamment de légitimité auprès de mes collaborateurs et conduire des innovations permettant à l’entreprise d’aller de l’avant dans un secteur très concurrentiel.
Concernant les difficultés rencontrées, celles-ci n’ont jamais été un problème, au contraire. Le fait de se remettre constamment en cause et de relever de nouveaux défis est une attitude très similaire à celles que l’on rencontre en tant que sportif de haut niveau. J’ai par conséquent vécu ces challenges comme étant un moyen d’enrichir mon management et, dans une plus large mesure, la vie de l’entreprise.
A chaque défi sa solution. Voici les décisions prises par Mickael Merz, inspirées par son expérience dans le sport.
Très vite, nous avons mis en place deux innovations :
– concernant le management avec la mise en place d’un système de rémunération variable objectivé, directement issu du monde du sport ;
– au niveau de la stratégie d’entreprise en développant de nouvelles activités destinées à appuyer celles qui étaient déjà en place. C’est dans ce contexte que l’agence de communication Sporting’ Comm a été créée. Celle-ci nous a servi à trouver de nouveaux moyens pour créer du trafic client sur l’ensemble des canaux à notre disposition (internet et en physique) tout en concevant des outils proactifs destinés à augmenter les leads.
Un entrepreneur n’est jamais totalement accompli, il y a toujours de nouveaux défis à relever.
Lorsqu’on est entrepreneur, on n’est jamais vraiment accompli, il y a toujours quelque chose à apprendre. Tout ce que je peux dire, c’est que mon objectif à moyen terme est d’arriver à ce que le groupe fonctionne de manière totalement autonome.
Je serai épanoui le jour où je pourrai consacrer 100% de mon activité à des réflexions stratégiques et à chercher de nouveaux business models.
Les 3 éléments indispensables pour entreprendre selon Mickael Merz :
1- Avoir suffisamment de puissance de travail : il est nécessaire de travailler vite et longtemps tout en ne perdant pas son efficacité.
2- Être enthousiaste : on est mené à exercer un ensemble varié de missions, de l’administratif jusqu’à l’opérationnel, en passant par le management. Il faut donc aimer l’ensemble des tâches, y compris celles qui sont ingrates.
3- Savoir prendre des risques : il faut aller de l’avant une fois qu’une décision est prise.
Le conseil d’entrepreneur de Mickael Merz :
Tout entrepreneur a le droit de se plaindre ou de perdre confiance. Mais cela doit rester éphémère. Il faut savoir aller de l’avant !
4 réponses sur « De sportif de haut niveau à entrepreneur dans l’immobilier : Mickael Merz »
Merci Jérôme. Intéressant. Il pourrait intervenir au SME?
Bonjour Mark ! C’est vrai que son parcours est intéressant et pourrait inspirer de nombreux entrepreneurs. Je peux vous mettre en relation si tu le souhaites 🙂
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