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On assimile souvent l’entrepreneuriat à la création d’entreprise. Mais n’oublions pas l’intrapreneuriat, le repreneuriat et l’entrepreneuriat associatif !
Nous avons eu la chance d’interviewer Alain Grubner, le directeur de l’association Octave et Arpège : une école de musique et de théâtre dans Paris. Mais aussi une troupe de théâtre originale : la Troupe du 3ème Acte (la référence du théâtre senior). Voici la vidéo de son interview proposée par YesYouDo et TrakProd.
Alain Grubner d’Octave et Arpège sur YesYouDo
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Qui est Alain Grubner ?
Il a commencé sa carrière en tant qu’instituteur en école maternelle tout en continuant ses études de musicologies et d’esthétique musicale. C’est une fille qui voulait créer une école de musique qui est venue le débaucher. Il a travaillé sur son projet de création sans la rejoindre au début, mais finalement il l’a rejointe dans cette aventure. L’école a prospéré et le voilà à la tête d’une école importante.
Qu’est ce qu’Octave et Arpège ?
Octave et Arpège est une école de musique sur Paris (près de la Gare Saint Lazare) qui était destinée à l’origine à des enfants et leurs parents. Depuis l’école s’est élargie aussi au théâtre et aux seniors (les cours sont devenus tout âge).
Et une troupe de théâtre également ?
A un certain moment, ils ont souhaité faire un projet plus artistique, avec des seniors. Ils ont alors créé une troupe de seniors nommée La Troupe du 3ème Acte. Le challenge était de partager leur savoir-faire avec des gens libres de tout engagement.
Quels sont les challenges de travailler avec des enfants et avec des seniors ?
Pour gérer des gens de tout âge il est important de savoir faire preuve de rigueur et de souplesse. Cependant beaucoup de personnes confondent rigueur et rigidité. Il faut savoir s’adapter tout en restant sur des lignes.
Comment gère-t-on une association artistique ?
C’est un peu le même principe : de la souplesse, de la rigueur, un sens artistique et avoir les pieds sur Terre. Il pense qu’une association artistique doit se gérer comme toute autre association ou toute autre entreprise.
Quelles sont les erreurs à éviter en tant que gestionnaire d’une association ?
Le copinage ! Dans les associations, il y a beaucoup de gens qui font entrer leurs amis. Certes il existe des associations qui ne sont là que pour le plaisir comme les jardins potagers. Or, nous sommes une association avec un projet artistique et un projet d’enseignement. Il faut éviter de privilégier la connaissance de la personne plutôt que la compétence. Il faut toujours rester rigoureux.
Un entrepreneur doit-il avoir une part d’artiste en lui ?
Oui, et cela quelque soit le type d’entrepreneuriat. Car pour être entrepreneur il faut être créatif. Et être créatif même si on ne développe pas cela dans un sens artistique, c’est quelque part être artiste.
Comment peut-on entraîner sa créativité ?
Il y a plusieurs façons de le faire. Une des façons les plus simples est d’aller à la rencontre de projets artistiques : voir des expos, au cinéma, au théâtre pour développer son sens artistique. Ou bien faire une pratique artistique quelle qu’elle soit.
Quels sont les enseignements qu’il a retenus lors de son parcours ?
Etre plus souple qu’on ne peut l’être au départ.
Quel futur voit-il pour ses deux projets ?
Quelque soit le projet (l’école ou la troupe), ce serait des actions transversales ou interactives. Car c’est très difficile de travailler seul aujourd’hui. Dans l’école ce serait de faire des projets qui regroupent tout ce qu’ils font dans l’école. Et pour la Troupe du 3ème Acte ce sera de rencontrer d’autres créateurs pour alimenter ce qu’ils font déjà.
Son dernier mot
C’est très agréable de travailler sur une passion. C’est également agréable de rencontrer des gens dynamiques et qui dynamisent leur entourage.