La “rémunération” n’est pas le critère essentiel du bonheur au travail de la génération Y. Pour être heureuse au travail, elle a besoin d’évolution (professionnelle et personnelle), de liberté, de bien-être, de sens, etc. Leur échelle de valeur doit-être considérée aussi dans les entreprises.
Le développement de compétences fait partie de ces enjeux d’accomplissement de cette génération de travailleurs (en lien avec “évolution” et “bien-être”). C’est par ailleurs pour cette raison que je porte avec Julien Bouret et Fabrice Mauléon la formation aux soft skills creapreZent. Si le monde académique en prend conscience petit à petit, comme par exemple la nouvelle école de commerce France Business School qui a pour mission de former des leaders entrepreneurs en consacrant une grande partie de l’apprentissage aux soft skills, les entreprises aussi.
Le développement des compétences dans les entreprises
Pour illustrer cette tendance, voici une vidéo proposée par Orange. L’entreprise centre son discours de recrutement sur l’évolution professionnelle et le développement de compétences, deux enjeux clefs pour la génération Y.
Avec ces arguments, elle illustre implicitement le côté “carrière internationale” en montrant sa présence partout dans le monde, de quoi séduire les jeunes cadres téméraires en quête de découvertes et de mobilité. Sachant que la marque s’engage aussi pour l’emploi des séniors comme vous pouvez le lire sur cet article.
Maintenant il est vrai que nous pouvons nuancer ce discours suite à la sombre période qu’a connue la société il y a quelques années avec le scandale des suicides à répétitions. Est-ce une opération de communication ou un engagement sincère et authentique ? Le management a-t-il réellement évolué depuis ? Comment se passe l’évolution des carrières ? La mobilité est-elle réellement choisie ou subie ? Bref autant de questions que nous pouvons naturellement nous poser…
Pour ma part, comme vous vous en doutez, je préfère être optimiste et croire qu’il s’agit d’un engagement sincère. Après un tel scandal et depuis le durcissement de la concurrence sur le secteur des télécommunications, la marque ne peut pas se permettre de prendre un tel risque.
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Et vous qu’en pensez-vous ?