[Video] Conseils aux entreprises françaises qui veulent s’exporter à l’étranger

Après les conseils de Lucien Raveux de SoregorLink sur le statut autoentrepreneur vs. le statut EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), il partage ses conseils sur l’exportation. De nombreux entrepreneurs et dirigeants d’entreprises aimeraient partir à l’international en vendant leurs produits ou services en dehors de la France.  Il répond en vidéo aux questions de Pourquoi entreprendre. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire l’article qui explique les différences entre l’autoentrepreneur et l’EURL. Vous pouvez aussi voir la deuxième vidéo de l’interview qui porte sur le changement de statut d’autoentrepreneur à EURL. Je remercie encore Lucien pour m’avoir accordé de son temps et Ruby Braithwaite pour avoir planifié cette entrevue.

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Bonjour Lucien et merci de répondre aux questions de Pourquoi Entreprendre. Tu travailles pour Soregor Link, la branche internationale du Groupe Soregor. Peux-tu nous rappeler ton parcours et ce que fait ta société ?

Je travaille depuis septembre 2001 chez Soregor Group. Je travaille pour la section internationale de ce groupe, Soregor Link en tant que consultant senior. Ce cabinet de conseil accompagne les entrepreneurs français pour leur développement à l’international et les entrepreneurs étrangers souhaitant s’installer en France. Soregor existe depuis 40 ans et propose des services tels que l’expertise comptable, l’audit contractuelle, l’expertise sociale, l’informatique, le juridique, le conseil et la formation.

Avec SoregorLink nous avons souhaité adapter nos services que nous proposions aux entreprises françaises, aux entreprises étrangères. Nous avons développé le “life circle management” (le cycle de vie des entreprises) :

• planification de l’activité (conception à la création – de l’idée à l’entreprise)
• operationnal management (toutes les activités opérationnelles)
• développement (stratégie)

Comment Soregor Link aide les entrepreneurs français à développer leurs entreprises à l’international ?

Nous analysons avec eux un modèle, et nous les accompagnons dans les arbitrages de leurs besoins. Nous les aidons grâce à notre réseau à l’international, en leur fournissant toutes les informations dont ils ont besoin pour s’installer sur les marchés extérieurs. Nous les accompagnons sur leurs phases de benchmark et d’études de marché également.

Dans quelles mesures il devient intéressant d’exporter ses services ou produits à l’étranger ?

Les raisons sont multiples, mais généralement c’est pour partir à la conquête de nouveaux marchés, pour augmenter sa croissance notamment pour les petites et moyennes entreprises (TPE et PME). En s’exportant, l’entreprise peut nouer des partenariats avec des entreprises étrangères, voir parfois, faire des rapprochements d’entreprises, ou de développement de produits en coopération.

Existe-il de réelles opportunités pour les jeunes entrepreneurs qui souhaitent se lancer en dehors d’Europe ?

Tout dépend du positionnement, du marché et de la présence de concurrents locaux. Il faut savoir s’il y a un réel potentiel et un vrai retour sur investissement (ROI). Une connaissance des marchés domestiques est essentielle si un jeune entrepreneur souhaite s’exporter à l’étranger.

Mais quels sont les risques ?

• Une absence de connaissances et de préparation concrète sur le marché sur lequel il va
• Une prise de risque financier
• Délaisser un marché sur lequel il est déjà positionné pour un marché où il n’a peut-être pas d’avenir

Existe-il d’autres techniques pour aider les jeunes entrepreneurs à développer leur activité commerciale en dehors de l’Hexagone ?

Il existe des organismes qui aident les jeunes dirigeants à partir à l’export tels que Ubifrance ou Coface. Ces organismes sont souvent des portes d’entrées pour les marchés locaux. Ils ne vont peut-être pas vous aider à entrer dans ces marchés, mais ils vous délivreront les informations dont vous avez besoin.